Je vais aujourd'hui vous faire un article en 2 parties. Dans la première, là tout de suite maintenant, je vais vous raconter qu'il n'y a pas de voleurs à Tokyo (ou en tout cas très peu) et que si vous avez quelque chose qui disparaît, vous le retrouverez certainement dans le sujet de la deuxième partie, à savoir le koban.
Donc, pas de voleurs... Vous pouvez oublier votre portefeuille au resto, soyez sur que quand vous vous en rendrez compte, il y sera toujours, avec tout dedans comme si vous n'étiez pas parti. Vous pouvez laisser tout votre sac ouvert sur une chaise que ça ne viendrait à l'esprit de personne de vous piquer quelque chose dedans. Si jamais on fouille votre sac, ce ne sera que pour trouver votre adresse ou votre numéro de téléphone pour vous le ramener. Mais attention!! Il y a 2 choses (objets) que l'on peut vous "voler" au Japon. En premier, votre parapluie... Et oui, les parapluies peuvent disparaître, changer de mains, en fonction de la météo. Sachez qu'on ne rentre nul part avec un parapluie mouillé !! S'il pleut pendant qu'il vous attend sagement avec ses potes dans le bac, il est probable qu'il se fasse kidnapper. Mais de toute façon, votre parapluie, vous aurez tendance à l'abandonner (si vous êtes pas comme moi, psychomaniacopossessive de parapluie transparent). Et si on vous le pique, ce n'est jamais que 500Y dans un combini pour pas se mouiller (parce que quand il pleut, c'est la douche!) et pour ramener un souvenir encombrant en France. La deuxième chose, c'est votre vélo. Si vous parcourez Tokyo en vélo (ce qui doit être follement agréable) et que, l'espace d'une promenade ou d'une virée shopping suivie d'un resto, vous le garez sans mettre d'antivol (merde alors, c'est le Japon, pas de voleurs!), il est possible qu'à la nuit tombée il ait pris la poudre d'escampette. Je m'explique. Non il ne sera pas parti seul pour vous jouer un vilain tour. Lui aussi, au même titre que le parapluie, ce sera fait kidnapper. Mais lui, ce sera plus par un salaryman qui, après quelques verres avec ses collègues, aura loupé le dernier train et voudra quand même rentrer chez lui. Et là, que voit il? Un vélo sans antivol. Parce que voyez vous, si l'antivol est mis, le brave homme n'ira pas chercher des tenailles pour couper la sécurité, il se rabattra sur un autre vélo à l'abandon.
Très prochainement, la deuxième partie, ou comment récupérer son vélo, ou comment les flics font agents de voirie et guide pour touriste...